Que je suis las de toi, Paris, et de l’automne !
Que je languis souvent
De voir le champ qui ploie et la mer qui moutonne
Au souffle d’un bon vent !
Mais quel philtre jamais, Paris, de quelle sorte,
Me vaudra ta rancœur ?
Ô novembre, tu sais que c’est ta feuille morte
Qui parfume mon cœur.
Jean Moréas (1856-1910)
Les Stances, 1905
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